Actus du développement durable
05/12/2025
Des initiatives pour la sortie des énergies fossiles
Alors que le texte issu de la COP 30 ne fait pas mention des énergies fossiles, des acteurs lancent des initiatives pour continuer à avancer dans le sens d’une sortie des combustibles fossiles, indispensable pour atteindre les objectifs climatiques internationaux et préserver l’habitabilité de la planète.
Les gouvernements de la Colombie et des Pays-Bas ont annoncé à Belém le 21 novembre 2025 qu'ils accueilleront conjointement la première Conférence internationale sur la transition juste hors des combustibles fossiles. L’événement doit avoir lieu les 28 et 29 avril 2026 à Santa Marta, en Colombie, ville portuaire qui joue un rôle important dans les exportations de charbon. Cette initiative a reçu le soutien de la présidence de la COP30, qui n’a malheureusement pas réussi à obtenir l’inscription de l’objectif de sorties des énergies fossiles dans l’accord final.
Ce projet de conférence internationale rappelle que le sujet de la transition énergétique reste d’une brûlante actualité, et est porté dans différents cercles à l’échelle internationale. On peut ainsi citer le Réseau mondial appelant à un traité sur les combustibles fossiles, qui compléterait l’Accord de Paris. Ce traité reposerait sur trois piliers : non-prolifération (mettre fin à l'expansion de la production de charbon, de pétrole et de gaz), élimination progressive équitable (dans laquelle les pays ayant la capacité et une responsabilité historique avancent le plus rapidement et apportent leur soutien aux autres pays du monde), et transition juste (faire en sorte qu'aucun travailleur, aucune communauté et aucun pays ne soit laissé pour compte).
En France, des acteurs académiques et associatifs ont produit une note « Réussir la sortie des énergies fossiles » qui propose 14 mesures « pour engager concrètement la France dans la sortie des énergies fossiles à l’échelle mondiale, en mobilisant les leviers politiques (programmation, diplomatie, budgets), juridiques (législation nationale, droit de l’Union européenne, droit international) et judiciaires (contentieux climatiques, contrôle des financeurs, non-prolifération fossile). » Une feuille de route intéressante pour engager une transition qui n’a déjà que trop tardé.
Les gouvernements de la Colombie et des Pays-Bas ont annoncé à Belém le 21 novembre 2025 qu'ils accueilleront conjointement la première Conférence internationale sur la transition juste hors des combustibles fossiles. L’événement doit avoir lieu les 28 et 29 avril 2026 à Santa Marta, en Colombie, ville portuaire qui joue un rôle important dans les exportations de charbon. Cette initiative a reçu le soutien de la présidence de la COP30, qui n’a malheureusement pas réussi à obtenir l’inscription de l’objectif de sorties des énergies fossiles dans l’accord final.
Ce projet de conférence internationale rappelle que le sujet de la transition énergétique reste d’une brûlante actualité, et est porté dans différents cercles à l’échelle internationale. On peut ainsi citer le Réseau mondial appelant à un traité sur les combustibles fossiles, qui compléterait l’Accord de Paris. Ce traité reposerait sur trois piliers : non-prolifération (mettre fin à l'expansion de la production de charbon, de pétrole et de gaz), élimination progressive équitable (dans laquelle les pays ayant la capacité et une responsabilité historique avancent le plus rapidement et apportent leur soutien aux autres pays du monde), et transition juste (faire en sorte qu'aucun travailleur, aucune communauté et aucun pays ne soit laissé pour compte).
En France, des acteurs académiques et associatifs ont produit une note « Réussir la sortie des énergies fossiles » qui propose 14 mesures « pour engager concrètement la France dans la sortie des énergies fossiles à l’échelle mondiale, en mobilisant les leviers politiques (programmation, diplomatie, budgets), juridiques (législation nationale, droit de l’Union européenne, droit international) et judiciaires (contentieux climatiques, contrôle des financeurs, non-prolifération fossile). » Une feuille de route intéressante pour engager une transition qui n’a déjà que trop tardé.