L'Abeille (Grand Villeneuve sur Lot), la Beunèze (Saintonge-Saintes, 17), l'Eusko (Pays Basque, 64), la Gonette (Métropole lyonnaise), la Lignière (Berry), la Muse (Mûrs-Erigné, 49), la Pêche (Ile-de-France), la Sol-violette (Toulouse), etc. : les monnaies locales complémentaires fleurissent en France depuis six ans. Ces monnaies alternatives sont d'abord destinées à soutenir l'économie locale, en favorisant une consommation de proximité et de qualité, pour renforcer le lien social et développer l'entraide entre citoyens et professionnels du territoire (commerces, producteurs, associations…). Selon le rapport « D'autres monnaies pour une nouvelle prospérité » remis en 2015 au gouvernement, les 27 expériences françaises recensées totalisent une masse monétaire en circulation d'environ 500 000 euros, pour quelques 8 500 usagers et 2 000 prestataires. Quelle que soit leur taille, de plus en plus collectivités locales s'y intéressent, subventionnant les projets, mettant à disposition des moyens administratifs, en associant acteurs privés, organisations sociales et solidaires et acteurs publics.
Quels objectifs visés ? Quelle appropriation des citoyens ? Quels sont les leviers et les freins, les bénéfices et les riques, au développement des monnaies locales ? Cette économie locale et citoyenne a-t-elle fait ses preuves ? Quel équilibre financier ? Quel partenariat à envisager avec la collectivité ?
Avec les interventions de :
-Jean-Philippe Magnen, co-auteur du rapport d'étude sur les monnaies locales complémentaires et les systèmes d'échanges locaux ; thérapeute et accompagnateur du changement.
-Etienne Bachelart, coordinateur des projets, Association Une monnaie pour Paris
-Une collectivité territorialePour en savoir plus